Salon Pelléas et Mélisande by Stéphane GILBART

Stéphane GILBART nous a parlé, dans sa réalité d’alors et sa pérennité, de l’étrange théâtre symboliste de Maurice Maeterlinck (Prix Nobel Littérature 1911), et plus particulièrement de ce Pelléas et Mélisande devenu opéra grâce à Claude Debussy.

À propos de Stéphane GILBART

Belge, mais réside au Grand-Duché de Luxembourg depuis 28 ans. Licencié en philologie romane (FNDP de Namur et Université de Liège), il a été, pendant 38 ans, professeur de français en Belgique et essentiellement à l’Ecole européenne de Luxembourg. Depuis une vingtaine d’années, il est  critique théâtral et d’opéra au quotidien  « Luxemburger Wort »  et rédige les textes des programmes de soirée pour l’orchestre « Les Solistes Européens, Luxembourg ». Il participe actuellement au développement des contenus d’un site internet de référence consacré à l’opéra, www.operabase.com.

Il est conseiller pour la programmation au Grand Théâtre de Luxembourg, dont il rédige la brochure de saison. Il y anime aussi des « présentations au public » d’opéras et de pièces de théâtre. Il collabore également à des programmes de développement du public au Centre Dramatique National de Thionville. Il  a concrétisé en conférences des recherches et réflexions menées sur ses centres d’intérêt, culturels et de société (notamment L’orthographe, hasard ou nécessité ; La Littérature au kilo ; L’Identité littéraire ; La fascination des contes ; Maurice Maeterlinck ; Italo Calvino ; Albert Cohen ; La Bibliothèque ou le monde pris dans un miroir ; La Politesse ; La Maison-géométrie d’échos, condensation d’univers ; La Nécessité d’une réelle critique culturelle, etc.).

Toutes ces activités répondent à un engagement constant : défendre et illustrer une culture qui est à même de nous aider à mieux ressentir et à mieux comprendre le monde, et nous-mêmes, en toute convivialité. La culture est partage!  Voir aussi: Les théâtres de Stéphane Gilbart  http://www.facebook.com/stephane.gilbart

 

à lire: article Pelléas et Mélisande Opéra Bastille Paris by Stéphane Gilbart mars 2012.

Pelléas et Mélisande de Debussy est un opéra d’une grande Beauté de par son originalité et sa complexité. Pour profiter au mieux de votre soirée, il est conseillé de lire la pièce de Maurice Maeterlinck (en vente entre autres à la FNAC 7,5€ édition Espace Nord).

Préface « Une énigme, un modèle » by Henri Ronse

pour télécharger le texte de la pièce: http://www.ebooksgratuits.com/pdf/maeterlinck_maurice_pelleas_melisande.pdf

 

Extraits:

Le théâtre symboliste de Maeterlinck – une rupture Radicale

Debussy – la négation Totale de ce qui constitue l’essence même de l’art lyrique

à lire: article « Pelléas et Mélisande » soirée du 20 avril 2013 à la Monnaie by Stéphane Gilbart  http://operabase.com/article

 

Stéphane GILBART Portrait

Ulrich, Soleil carré – Ambre, jaunes brillants, gris chaud BLOCKX sur terre cuite sculptée au racleur, verre opalescent Spectrum sous coffret en plexiglass.                              2013 © Mlle CharLes

« C’est parfait, répondit-elle, mais on prétend que l’art est une récréation qui doit nous reposer de la réalité et nous permettre d’y revenir rafraîchi !

– Et moi, je suis si déraisonnable, repartit son cousin, que je prétends qu’il ne devrait pas y avoir de récréations du tout ! Quelle est donc cette vie qu’il faudrait de loin en loin perforer de récréations ? Ferions-nous des trous dans un tableau sous prétexte que sa Beauté exige de nous trop d’efforts ? A-t-on prévu des vacances dans la béatitude éternelle ? Je vous avoue que l’idée même du sommeil m’est parfois désagréable.

– Tenez, l’interrompit Diotime en s’emparant de son exemple, c’est là qu’on voit bien que ce que vous dites est contre nature ! Un homme qui ne ressent pas le besoin du repos et de la détente ! Aucun exemple ne pouvait mieux mettre en évidence la différence qui vous sépare d’Arnheim ! D’un côté un esprit qui ignore l’ombre des choses, et de l’autre, un esprit qui se nourrit de l’humanité intégrale, de ses ombres comme de ses lumières !

– J’exagère sans doute, avoua Ulrich inébranlable. Vous le reconnaîtrez encore plus nettement lorsque nous entrerons dans les détails. Pensons par exemple aux grands écrivains. On peut régler sa vie sur eux, mais on ne peut tirer la vie de leur œuvre comme le vin de la grappe. Ils ont donné à ce qui les émouvait une forme si solide qu’elle semble du métal laminé entre les lignes mêmes. Mais que disent-ils réellement ? Personne ne le sait. Eux-mêmes ne l’ont jamais su exactement. Ils sont comme un pré sur lequel volent les abeilles; en même temps, ils sont eux-mêmes un vol de-ci de-là. »                                      – Extrait de « L’Homme sans qualités » de Robert Musil

inspired by M. et Mme. Gilbart-Hubert tempéraments: fusion de l’émotif et du réflexif qui fait que l’on est à la fois dans ce que l’on vit et dans le regard critique que l’on porte.

 

La beauté de l’Art by Stéphane Gilbart:

La Beauté de l’art est d’abord un ensemble de réalités obligatoires ! On nous dit, on nous apprend, on nous explique ce qui est « beau » ; et cette « beauté », nous allons la retrouver dans les monuments et les musées.

La Beauté de l’art est relative, évolutive. On nous fait comprendre un jour que ce qui était beau l’est moins : un « air du temps » a substitué une « beauté » à une autre.

La Beauté de l’art devrait être pourtant une affaire personnelle : voilà qu’un tableau, sans qu’on ne sache rien de lui, même pas son titre, nous interpelle soudain. L’émotion est là, bouleversante. Mais cela ne suffit pas ! En effet, une sensibilité brute stagne ; il faut l’éduquer, l’enrichir d’un savoir. Cette sensibilité évolue : celui que je suis n’est plus celui que j’étais, n’est pas celui que je serai.

La Beauté de l’art n’est pas intrinsèque, elle dépend aussi du contexte de sa découverte : où, quand, avec qui, dans quelles circonstances. Un contexte parfois décisif.

La Beauté ? Des Beautés !

 

Salon organisé avec le soutien de:

Mme. Gay Charles
Dhr. Peter de Caluwe
M. Joseph Giammorcaro et Mme. Flavia Gilson
Mme. Michèle Rollé
M. Marc Sagehomme
Mvr. Hélène van Spaendonck
les « Amici dell’Arte »

http://www.lamonnaie.be  –   http://www.wiels.org  –  http://www.lineal.be/

 

Mlle CharLes a réalisé des gravures inspirées du Pelléas et Mélisande de Maeterlinck/Debussy.  

En chantant comme un Oiseau qui n’est pas d’ici (by Victoria de Los Àngeles et Jacques Jansen)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

see more : http://mllecharles.com/?page_id=1418.

 

by Mlle CharLes

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